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Témoignages

Georges FHAL, un Chef, un Père de famille, un Éducateur flamboyant — La Saga
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Georges FHAL, un Chef, un Père de famille, un Éducateur flamboyant

👤 Georges FHAL - Boulette 📍 Marseille 🏷️ Centres de vacances 🎗️ Unités communautaires / Redef

Georges FHAL,

un Chef, un Père de famille, un Éducateur flamboyant

Comme de nombreux cadres des EI ou du DEJJ du Maroc, je fus tenté par l’aventure que constituait la création du DEJJ en France.

En 1963, je suis âgé de 21 ans, instituteur dans l’enseignement public, et très engagé dans l’encadrement des Éclaireurs Israélites du Maroc, alors florissante. Avec mon ami Bélier qui suit le même cursus, nous décidons de partir pour la France.
Contact est pris.
Bélier doit rejoindre Lyon, et moi, Marseille.

Je débarque dans la capitale phocéenne le 7 Octobre 1963, pendant Hol Hamoed Soukot.
Juste après la fête, je me présente au DEJJ, 67 rue Breteuil, et fais connaissance de Georges FHAL, dit "Boulette".
Je découvre un homme jovial, rondelet, une boule de dynamite, et tombe sous le charme.
Nous avons en commun le scoutisme et ses valeurs, le respect de la Tradition, l’amour du chant, et tant d’autres choses.

Georges me réserve un accueil scout, fraternel, et m’invite d’ores et déjà à sa table de Shabbat.
Je dois dire que l’accueil d’Arlette et Georges Fhal est tout aussi chaleureux, familial, sans façon.
Toute la famille Fhal constituera pour moi une deuxième famille.

J’ajoute qu’au-delà de l’aspect professionnel, le DEJJ chez les Fhal, était (et est resté) une affaire de famille.
Georges et Arlette étaient à l’écoute de tous les cadres du DEJJ, ils étaient leurs confidents, leurs conseillers, leur seconde famille.
Je leur suis personnellement redevable d’avoir contribué à la rencontre de celle qui deviendra ma femme, Myriam Benichou.

Sous la conduite de Georges, le DEJJ à Marseille a connu une expansion considérable..
Il regroupait plus d’une centaine de cadres, et avait créé des groupes dans quasiment tous les quartiers de l’agglomération, dont certains me reviennent : la Rose, Félix Piat, Saint-Barnabé, Belsunce, le Pharo, et bien sûr, Sainte Marguerite, ou habitait la famille Fhal.

Georges a été à l’initiative de l’organisation de Centres aérés, et de camps de vacances (Peracava, Layrac) qu’il dirigeait personnellement en bon père de famille, toujours accompagné et soutenu par Arlette.

Entre-temps j’avais moi-même été nommé directeur d’un petit centre communautaire au Parc Fleuri, à Sainte-Marguerite.
À l’instar des autres quartiers, nous avions fait le tour des nombreuses cités du secteur, et pris contact avec les familles juives pour inviter leurs enfants aux activités du DEJJ.
Le résultat de ce "démarchage" était fantastique.
Les ateliers manuels, les excursions, les Oneg Shabbat, réunissaient près d’une centaine d’enfants.

Je dois ajouter que la proximité géographique de ce centre avec la famille Fhal, nous a permis de faire profiter le public de l’immense culture de Georges Fhal, et des talents de pianiste de sa fille aînée Aimée-Laure, et d’accordéoniste de Gérard, au cours des cycles de conférences, et de soirées musicales ou cabarets.

Ces quelques lignes suffiront, j’espère, à mettre en lumière la personnalité et l’engagement de Georges Fhal, indissociables de ceux d’Arlette, et le privilège qui a été le nôtre, de les côtoyer.

Leur souvenir, accompagné de notre reconnaissance, reste à jamais gravé dans nos mémoire.

Charles OHNONA (Bambou)
DEJJ Marseille 1963-1971

 

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