Monsieur Bakouch
MONSIEUR BAKOUCH :
Le sens de la Tsédaka, de la Solidarité, de l’Engagement envers la Communauté, les enfants et la jeunesse
Biographies des Fondateurs
Dernier enregistrement audio

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Année / Période |
Événement, Rôle ou Activité |
Lieu / Contexte |
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1937 |
Naissance. |
Constantine, Algérie |
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Jeunesse |
Grandit dans une grande famille. Devient Chef, puis Commissaire des Éclaireurs Israélites (EI). Son Totem est « Belette ». |
Constantine, Algérie |
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Arrivée à Marseille |
Travaille à l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes). |
Marseille, France |
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c. 1965 - 1975 |
Participe au développement du DEJJ à Marseille avec sa sœur Viviane (Raksha), Roland Draï (Bélier) et Georges Fhal (Boulette). |
Marseille, France |
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Rôle Majeur |
Chantre de l’éducation informelle et directeur d’un centre de formation pour le BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Formateur BAFA pendant plus de 30 ans. |
Région de Marseille, France |
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Philosophie |
Travaille particulièrement avec les jeunes en difficulté, leur offrant un « papa de substitution » et un guide vers la réussite. Privilégie le positif et ne condamnait personne. |
DEJJ / Centres de vacances |
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Engagement Social |
Avec le soutien du Centre Communautaire de la Rose, prend en charge et organise bénévolement des activités pour des enfants israéliens en difficulté ou en fin de vie. |
Marseille / Provence, France |
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Dialogue |
Représente la « voix juive » dans des associations hors communautaire, notamment « Marseille Espérance » (créée par Robert Vigouroux pour le vivre-ensemble). |
Marseille, France |
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Actions Sociales |
Membre de la commission « Armée Jeunesse » (visant à faciliter l’intégration des jeunes dans l’armée). |
France |
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Années 80 |
Participe à la création de la communauté de La Rose (avec le Rav Mimoun et Francis Aouizerate). |
La Rose (Marseille), France |
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Retraite |
Vit à Allauch avec son épouse Sonia. Co-fondateur de la synagogue Zehout avot et participe au jumelage entre Allauch et Kadima Tzoran (Israël). |
Allauch, France |
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2009 |
Élevé au grade d’Officier de l’Ordre national du mérite. |
France |
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2021 |
Décès (24 octobre). |
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JACQUES BAKOUCH – BELETTE
Educateur hors pair, formateur BAFA pendant plus de 30 ans, et fervent acteur du dialogue inter-religieux, il a marqué de nombreuses générations.
Portrait d’un grand Monsieur qui avait été élevé au grade d’officier de l’Ordre national du mérite en 2009.
On l’appelait Jacques Bakouch, Jacques, Belette, et plus familièrement au DEJJ « BAKOUCH «
Tout commence à Constantine…
Né à Constantine en 1937, cadet d’une grande famille, Jacques Bakouch grandit dans le dialogue autour de ses cinq frères et sœurs et devient Chef, puis commissaire des EI (Eclaireurs Israélites). Son Totem : Belette.
Arrivé à Marseille, il travaille à l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), il continue son action à la délégation locale des EI avant de participer au développement du DEJJ à Marseille dans les années 1965-1975 avec sa sœur Viviane, Roland Draï connu aux EI sous le totem « Bélier » et Georges Fhal dit « Boulette ».
Chantre de l’éducation t informelle, directeur d’un centre de formation pour le BAFA, il tissait des contacts directs, particulièrement avec ceux qui avaient des problèmes.
L’un des anciens responsables bénévoles du Dejj Marseille, Alain Benhamou (dit « Puma »), fut l’un des compagnons de route de Jacques Bakouch pendant plus de 50 ans. Ensemble, ils ont organisé des colos, des stages ainsi que des activités communautaires.
Puma se souvient de lui : « Jacques avait pour habitude de ne retenir que le positif. Il ne condamnait personne, même ceux qui étaient critiqués ». Son fils Daniel se dit fier de ses actions : « C’était un papa extraordinaire qui nous a élevés, avec mon frère et ma sœur, dans la tradition de la religion juive et dans l’action communautaire. Il s’absentait souvent de la maison, pour devenir le papa de substitution de nombreux jeunes, leur permettant d’aborder la vie avec confiance ».
Une anecdote traduit pleinement la dimension de son engagement : il a convaincu deux jeunes juifs sans ressource croisés dans le quartier défavorisé du Clos la Rose à Marseille de s’inscrire à la colo d’Autrans. Il a été un guide pour ces jeunes et des centaines d ‘autres qui lui doivent leur réussite.
Les années DEJJ
Pas sûr que « BELETTE » aurait été content de voir tout ce remue-ménage autour de sa personne, mais au fond de lui, d’où il nous regarde, il aurait sûrement envie de dire :
- « allez les enfants, ça suffit, on a assez rigolé, merci, merci, mais il ne faut pas oublier le plus important…on se remet au travail…à quand notre prochaine action…à quand la prochaine colo…et trouvez-moi un endroit où nos enfants seront bien accueillis, proprement accueillis, et qu’ils auront suffisamment à manger….
- Et regardez bien ce jeune, il a l’étoffe d’un nouveau leader, pour nous, pour notre communauté…donnez-lui des responsabilités… »
C’était cela « BAKOUCH » !
Ils étaient nombreux à l’appeler comme cela, et sur plusieurs générations, mais de manière très respectueuse et amicale.
On disait que « BAKOUCH » était une « grande gueule « : cela était très affectueux et c’était pour faire entendre sa voix et défendre ses idées, toujours dans la défense des enfants, des jeunes, des cadres….
De la même manière on le disait « subversif « : il l’était sûrement, mais toujours pour la bonne cause, celle de la jeunesse et de l’intérêt communautaire.
Combien d’échanges houleux avec lui au cours de ces réunions nationales interminables, mais toujours, après l’engueulade, le sourire légendaire de « Jacques « , la tape sur l’épaule et l’accolade affectueuse et amicale.
Plusieurs expressions le caractérisent :
- Le formateur,
- Le défenseur des valeurs et de l’identité juives,
- Son attachement à Israël,
- Une personnalité unique,
- Une chaleur humaine,
- Une sensibilité affective,
- Son intérêt et son amour pour les enfants et les jeunes, et en particulier pour les défavorisés…
- Sa fidélité au DEJJ
Amoureux d’Israël
Garder son identité juive était très important pour lui et son lien à Israël, viscéral. Avec le soutien du centre Communautaire de la Rose , il prenait en charge des enfants israéliens en difficulté ou en fin de vie et organisait bénévolement des activités à Marseille et en Provence , leur offrant ainsi une expérience inoubliable.
Une voix juive dans la région
Fidèle à ses valeurs, Il tenait à représenter la voix juive dans de nombreuses associations hors communautaire comme » Marseille Espérance » créée par l’ancien maire de Marseille Robert Vigouroux où plus de 50 associations multiculturelles échangeaient pour améliorer le vivre ensemble. Il était aussi membre de la commission « Armée Jeunesse » qui visait à faciliter l’intégration des jeunes dans l’armée.
Retraité depuis de nombreuses années, il vivait à Allauch avec son épouse Sonia, cultivant son jardin et s’occupant de ses canaris, qui étaient sa passion. Pilier de la communauté juive d’Allauch, il avait été l’un des créateurs, avec trois autres personnes, de la synagogue Zehout avot (le mérite des pères), et avait participé au jumelage entre Allauch et la ville Israélienne de Kadima Tzoran.
Dans les années 80, il avait pris aussi part à la création de la communauté de La Rose aux côtés du Rav Mimoun et de Francis Aouizerate.
Le rabbin d’Allauch Jonathan Chocron parle avec émotion de son authenticité dans la prière : « Il chantait pour chaque personne qui montait à la torah et demandait des prières pour les fidèles malades et disparus. La crise sanitaire a été pour lui une période difficile à vivre, mais il n’a pourtant jamais cessé de manifester son enthousiasme ». Bien qu’à la retraite, il avait cette vocation de pédagogue chevillée au corps : « il n’y a pas si longtemps, il m’avait proposé de s’occuper des formations du Bafa », se rappelle le rabbin Chocron.
Jacques BAKOUCH était et restera une grande figure des bénévoles et militants du DEJJ dont on dit qu’il en est un des représentants nationaux et sur plusieurs générations.
Jacques nous a quitté le 24 Octobre 2021.
Au revoir « BELETTE » !
Salut « BAKOUCH « !
MONSIEUR BAKOUCH :
Le sens de la Tsédaka, de la Solidarité, de l’Engagement envers la Communauté, les enfants et la jeunesse
Dans pratiquement chaque Communauté, il existe un homme ou une femme qui se dévoue au service de la jeunesse juive, avec la conscience que l'avenir du judaïsme repose sur l'accueil qui est réservé aux générations montantes.
S'il y…
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