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Biographies des Fondateurs

Rikki Serfaty (Z.L)

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Source : Archives DEJJ

Rikki SERFATY | Prix Edmond TENOUDJI

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Fondateurs

Fondateurs

Simon BUSBIB

Biographie (points clés)

Simon Busbib (Mammouth) : Maître des Chants et Explorateur du DEJJ

Année / Période

Événement, Rôle ou Activité

Lieu / Contexte

Jeunesse

Perd sa mère à douze ans. Grandit et est soutenu par la communauté juive. Excellait en mathématiques, sports, apprentissage des langues et musique (flûte traversière préférée).

Maroc

Période Maroc

Fait partie des Éclaireurs Israélites (totem : « Mammouth »). Participe aux activités de l'Alliance Israélite et des Unités Populaires.

Maroc

Catastrophe d'Agadir

Participe à la mobilisation et l'aide aux victimes du tremblement de terre d'Agadir, le DEJJ étant en position de leadership.

Agadir, Maroc

Début DEJJ Maroc

Devient cadre et responsable au DEJJ avant son départ, impliqué dans le regroupement, l'occupation et l'éducation de la jeunesse juive.

Maroc

Immigration

Quitte le Maroc sans papier officiel en raison de son implication dans l'aide à l'Alyah. Aide au départ et à l'arrivée fournie par le DEJJ et Lynclair.

Maroc vers la France

Post-Immigration (c. 1962)

Immédiatement engagé par Lynclair pour travailler à l’implantation et au développement du DEJJ dans les banlieues parisiennes.

Banlieues de Paris, France

Missions clés

« Explorateur » désigné par Lynclair : il était chargé de repérer les lieux pour de futurs camps (Var, Vosges, Corse) et d'établir des liens avec les communautés locales.

Toute la France

Rôle Musical

Maître des Chants : chantait dans de nombreuses langues (français, ladino, espagnol, hébreu) et avait l’art de diriger des groupes et des foules. La musique était son moyen d'expression et de transmission.

Partout

Crise Rapatriés (1962)

Impliqué sans limites dans la gestion de l'afflux des familles et enfants juifs rapatriés d'Algérie (camps à Saint-Raphaël, Vosges).

France

Héritage

A maximisé son potentiel (musical, social, intellectuel) et l'a transmis à de nombreux jeunes de la région parisienne, influençant positivement leur développement.

DEJJ, Paris Banlieues

   

Parcours de vie

MAÎTRE DES CHANTS ET EXPLORATEUR

Simon BUSBIB vient d’une famille de sept enfants, il était l’avant-dernier. Il a perdu sa mère à douze ans et a appris à se débrouiller tout seul. La communauté juive a toujours été son milieu de vie et l’a aidé à grandir, s’éduquer et étudier.

La majorité des moments ou des situations qui caractérisent les activités de Simon sont reliés au chant. Il a toujours chanté, dans plusieurs langues, français, ladino, espagnol, hébreu, dans de nombreuses circonstances : réunions, rassemblements, feux de camp, shabbat… Partout où il était, il chantait ou on lui demandait de chanter. Sa voix transportait tous et toutes. Non seulement il chantait, mais il avait l’art de faire chanter des groupes, des foules. Il avait l’art de diriger les groupes pour apprendre des chants, à plusieurs voix, en canon… Le chant était sa vie et il aimait partager humblement sa voix magnifique avec tout le monde. 

Au dire de ses deux amis, Haïm Shiranzl et Judah Castiel, Simon a toujours été premier en mathématiques depuis toutjeune, champion pour apprendre de nouvelles langues, et pour jouer de n’importe quel instrument de musique ; la flûte traversière était son instrument préféré. Il excellait aussi en sports. Simon était débrouillard et trouvait des solutions…

Judah Castiel raconte que Simon avait un totem, Mammouth, qui lui avait été donné au Maroc, aux Éclaireurs Israélites dont il faisait partie. Il a commencé à participer aux activités du DEJJ au Maroc tout en continuant son implication avec les scouts, l’Alliance Israélite, les Unités Populaires… Il y avait une sorte de consensus qui permettait ces multiples adhésions. Quand il y a eu le tremblement de terre à Agadir, tous les mouvements de jeunesse juive marocaine se sont mobilisés pour aller aider. Mais c’est le DEJJ qui a pris le leadership pour gérer cette aide, envoyer des cadres et des jeunes pour aider. Simon en faisait partie. 

Simon participait avec plaisir, enthousiasme, bonne volonté, générosité à tout ce que le DEJJ organisait au Maroc pour regrouper, occuper, éduquer la jeunesse juive de tous les milieux, de tous les villages. Il aimait aider, rendre service, prendre les responsabilités pour organiser et réaliser. Le DEJJ lui donnait l’occasion de réaliser ce côté de sa personnalité. Simon participait aux activités, retrouvailles, camps…  

Judah Castiel ajoute que le DEJJ, prenait déjà tout en charge, du point de vue organisationnel, technique, financier, et transport pour développer des programmes et activités éducatives pour les jeunes. Simon était sur place avec d’autres pour s’occuper des enfants. Il ne faut pas oublier que c’était le moment où il y avait déjà le début de l’immigration des villes et villages vers les grandes villes marocaines. Ce fut un passage qui s’est fait de lui-même, mais non sans de nombreuses difficultés. Après avoir été responsables aux scouts, Judah et Simon et bien d’autres sont devenus cadres et responsables au DEJJ avant même leur départ du Maroc. 

L’immigration en France n’a pas été facile pour Simon. Il a quitté le Maroc sans papier officiel, dû à ses implications dans l’aide à la Alya des personnes qui voulaient partir en Israël. Le DEJJ l’a aidé pour son départ du Maroc et à son arrivée en France, Lynclair l’a tout de suite engagé pour travailler à Paris à l’implantation et au développement du DEJJ dans les banlieues parisiennes. C’était son affectation : récupérer les jeunes juifs des banlieues pour les amener à participer aux activités et aux camps organisés par le DEJJ. C’était des jeunes qui avaient quitté le Maroc, l’Algérie, la Tunisie. Il fallait les aider à s’intégrer en France tout en gardant leur spécificité juive et séfarade. 

Judah Castiel dit : « Je me vois avec Simon en train de monter de grandes tentes pour pouvoir recevoir tous ces enfants qui venaient de tous les milieux socio-économiques et installés dans toute la France. »  

Il y a beaucoup de souvenirs de ces camps organisés en 1962 dans le Var, à côté de Saint-Raphaël, dans les Vosges aussi, pour recevoir les familles et enfants juifs qui venaient d’Algérie, suite à l’indépendance du pays. Le DEJJ, avec l’aide de la communauté juive en général (FSJU), s’est mobilisé pour gérer cette transition. Le DEJJ, avec sa structure déjà développée au Maroc et maintenant implantée en France, avec ses cadres, son idéologie, la mission qu’il s’était donnée avec Lynclair à sa tête, a pris en charge une réponse immédiate à cet afflux de juifs d’Algérie. Tout en renforçant la communauté, ces programmes donnaient chance et opportunité aux jeunes juifs de vivre des expériences de développement gratifiantes et réussies qui les aidaient à leur développement futur non seulement comme juifs, mais comme citoyens. 

Au cour cette période, comme toujours, Simon s’est investi sans limites pour répondre à cette demande. Un de ses traits de caractère, déjà fortement présent au Maroc, s’est révélé très efficace en France. Simon, au dire de Judah Castiel et de son ami Haïm Shiranzl, a toujours été un « explorateur ». Dès qu’une idée était lancée par Lynclair, pour aller voir un endroit, explorer les possibilités d’ouvrir un camp quelque part, établir des liens avec une communauté locale dans une banlieue parisienne, Simon, qui parlait couramment l’hébreu, le ladino, l’espagnol et comprenait l’arabe, était « déjà parti » en voiture ou si nécessaire, en avion ou en train pour aller explorer, chercher et trouver. Simon plongeait toujours dans l’action et ne s’arrêtait pas aux idées. En ce sens, Lynclair lui a donné la chance de se réaliser. Il lui faisait confiance et utilisait « les découvertes » rapportées pour élargir la carte d’intervention du DEJJ dans les banlieues parisiennes. 

Grâce au DEJJ, à sa structure éducative, avec une touche sépharade, ouverte à tout jeune juif, Simon a eu non seulement la chance de se réaliser et de maximiser son potentiel musical, social, intellectuel, physique… mais de transmettre cette chance à de nombreux jeunes de la région parisienne qui eux aussi ont pu bénéficier de soutien, encouragements et possibilités de vivre des moments clés qui ont influencé toute leur vie.

 

Joelle KHALFA BUSBIB
DEJJ Paris Banlieues

    

Témoignages liés

Paris • 1963-01-01

Chanter en canon

Simon était doté d’une voix magnifique, qu’il mettait au service de la prière et du chant en groupe.Il excellait particulièrement dans ce dernier domaine.

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