LE 15
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CHEVREUIL LE RASSEMBLEUR
Le prochain Yom Haatsmaout , nous commémorons l’anniversaire de la perte de notre père, Chevreuil.
15 ans déjà, et son absence, reste durement, ressentie par ses enfants et tous ceux qui l’ont côtoyé tant son dévouement, et sa conviction communautaire furent exemplaires .
Depuis les rassemblements d’enfants et d’adolescents à Levens dans l’arrière-pays niçois l’été 63, ou déjà l’éducateur faisait raisonner dans le camp immense et attentif, Les « Ram, Sam Sam » , tous prenaient la mesure de sa lucidité et de son sens du partage.
Sa mission éducative, la plus noble et nécessaire, sa rencontre avec Lynclair et quelques leaders convaincus de la nécessité de participer au-delà de l’accueil des rapatriés à la création d’un mouvement de jeunesse en France permettront à la communauté juive de disposer d’un réservoir immense de cadres . L’éducateur fut aussi un rassembleur, un leader dont les qualités essentielles étaient certainement sa capacité à trouver des consensus et des motifs supplémentaires à l’œuvre communautaire. En ces temps troublés pour les juifs du monde, son attachement viscéral à Israël aurait été certainement une épreuve cruelle et un défi supplémentaire à relever .
Il fut chevreuil, l’éclaireur, l’enseignant, l’éducateur, le leader, le rassembleur, il fut le père et le grand-père, avec toujours cette lumière, douce et éclairante dans le regard .
Laurence HALIMI
DEJJ Nice
Septembre 2025
Salomon Aflalo , Chevreuil ,
un « homme bien », un «gentleman »
Petit juif d'Algérie, sans véritable culture juive et encore moins communautaire, j'ai eu la chance, comme beaucoup de jeunes de ma génération de rencontrer dans les années 1960, grâce au DEJJ, des hommes et des femmes de grande qualité humaine.
Parmi eux, un homme, véritable « référence », véritable «référent», a su nous transmettre, à moi comme à beaucoup d'autres jeunes déracinés de ma génération, les valeurs humaines qui ont fait de nous ce que nous sommes et que nous revendiquons grâce à lui, encore aujourd'hui !
Une « référence », comme un ouvrage que l'on consulte ! Un « référent », qui est présent à côté de nous pour assurer la cohérence et la qualité d'un projet et le suivi de sa mise en œuvre !
« Chevreuil », Salomon Aflalo, était cet homme, apprécié pour sa gentillesse, son calme, son sourire, son humilité, sa discrétion, mais ce serait réducteur de limiter sa personnalité à ces traits de caractère qui font l'unanimité parmi les personnes qui l'ont connu.
Bien sûr, et de l'avis de tous, et sur plusieurs générations, il était plus que cela, œuvrant pour le bien et le développement de notre communauté dans plusieurs domaines.
Dans le cadre de ses premières responsabilités en France, au DEJJ, et jusqu'à encore quelques années où il en était devenu son Président, il a su transmettre à ceux qui ont eu la chance de le connaître et de partager son action militante :
· le sens des responsabilités, l'esprit de synthèse et de conciliation qui le caractérisait,
· son militantisme communautaire et l'intérêt à œuvrer pour notre jeunesse.
Il a été, pour ma génération, un homme de bon sens, sachant guider sans jamais interférer dans les actions définies en commun, toujours à votre écoute, mais sans jamais réclamer une quelconque reconnaissance, un véritable éducateur forçant naturellement le respect.
Il nous a appris ce qu'était une communauté ouverte à tous et soucieuse du respect de l'autre. Il nous a appris l'amour des enfants et le « savoir donner » à l'autre. Quelque part, il nous a transmis le meilleur de sa personnalité, nous permettant ainsi, dans nos parcours familial, professionnel et communautaire, de prendre nos décisions avec rigueur et réflexion.
Il a permis, enfin, à tous ces jeunes qui l'ont rencontré, d'être des militants de l'action communautaire, fiers de leur judéité et de leur attachement à Israël.
Salomon était un « homme bien », un «gentleman». Merci encore Chevreuil.
Yves ROUAS
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Alors comment retrouver des amis ? Retrouver ses rep&…
Je m’appelle Nicole (Nicky) Samak née Aouizerate.
En 1962 je suis arrivée de Constantine à Nice et en 1964 et 1965 j’ai fait mes premiers camps au DEJJ, précisément à Levens avec des Marseillais et des Lyonnais.
Aussi loin que mes souvenirs d’adolescence m’accompagnent, je garde en mémoire le 15. Le 15 de l’avenue de la Victoire devenue à la suite du décès du maire de Nice, l’avenue Jean Médecin.
C’était &agra…
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